Georges SIMON fut arrêté le 29 août 1914 en même temps que son oncle, Oscar BOULARD, à la suite d’un dramatique malentendu (voir les circonstances de ce drame dans notre article « Jurbise dans la tourmente ») ; tous deux furent aussitôt fusillés.
Georges n'avait que 17 ans !
Son nom figure sur le monument aux morts de Jurbise.
Bonjour, je suis Jean-Luc Vreux mais ce n’est pas de André Vreux (un cousin lointain) dont je vais vous parler mais bien de Georges Simon le frère de ma maman Marthe Simon épouse Vreux, rue des martyrs, 16 à Jurbise.
RépondreSupprimerCette version des faits m’a été transmise par elle (décédée en 1976) et sa sœur (ma marraine) Georgette Simon (décédée fin 89 ou début 90).
Quand les allemands sont arrivés dans l’actuelle rue des martyrs, après avoir embarqué quelques malheureux qui seront fusillés, ils ont voulu prendre Jules Simon — le papa de ma maman — mais sa fille Georgette qui était alors petite s’est placée devant son papa. Il n’a pas été embarqué. Pendant ce temps on est allé chercher Georges Simon qui se trouvait dans une maison le long de la route d’Ath parce celui-ci alors élève en rhétorique à l’athénée de Mons apprenait l’Allemand. L’objectif était d’expliquer la situation. Il avait 17 ans... Les Allemands l’ont embarqué avec Oscar Boulard, son oncle (c’est probablement lui qui était allé le chercher).
Ils furent menés un peu plus loin comme l’article le dit bien mais Georges Simon fut émasculé par un coup de baïonnette d’un des uhlans.
C’est en essayant de remonter vers la rue Simonwelz qu’il est décédé exsangue (il avait plein d’herbe mouillée entre les doigts).
Mystère : il n’aurait pas été fusillé ?
Vous ne trouvez pas sa tombe dans la pelouse d’honneur du cimetière de Jurbise. Pourquoi ?
Les restes des os déplacés de l’ancien cimetière vers le nouveau (il y a +\- 50 ans) ont été déposés dans une petite boîte en bois que moi j’ai vue petit dans la tombe de ses parents.
Jean-Luc Vreux.