Il fut arrêté à Jurbise le 7 novembre 1916 et déporté en Allemagne au camp de Soltau.
Dans ce camp, la plupart des prisonniers étaient des soldats, mais aussi des civils y ont été internés. On a recensé 11 373 Belges. Bien que – si l’on en croit les historiens allemands - les conditions n'étaient pas aussi terribles que dans les camps nazis de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux prisonniers y décédèrent : environ 1 400 prisonniers sont morts à Soltau entre 1914 et 1918. Parmi eux, Emile Galand ; il est mort le 8 mars 1917 et a été enterré au Kriegsgefangenen-Friedhof. Sa tombe portait le n° 443.
À l'été 1920, le camp Soltau a été fermé, la terre et les casernes ont été vendues. En juin 1921, les derniers prisonniers ont quitté le camp. Le Troisième Reich s’évertua en effacer toute trace. Il ne reste plus aujourd’hui qu’un mémorial sur le cimetière de la prison pour se souvenir du camp complètement disparu.
Emile Galand était le fils de Paul, ouvrier lamineur, né à Herchies le 3 novembre 1865. Ce dernier avait épousé à Herchies, le 12 avril 1896, Rosa Désirée Colin, née à Herchies le 1er mars1868.
RépondreSupprimer(informations communiquées par le service des Archives de Jurbise)