Il est le fils de Frédéric et de Céline FLAMENT ;
En 1914, il est célibataire et habite Herchies où il est instituteur ;
Soldat de 2ème classe (levée 1909, n° de service 197/15389) il est incorporé au 2ème bataillon, 9ème régiment de Ligne (6ème Compagnie) ; au moment de la mobilisation, il est affecté aux troupes auxiliaires du service d’intendance comme brancardier.
En fin d’année 1914, une épidémie de fièvre typhoïde fait des ravages à Calais suite à l’exode de réfugiés et de soldats belges. Une ambulance (entendez un hôpital de campagne) est installé à l’École Lamarck, rue de la Rivière à Calais sous la direction de Mrs Grace Mc Dougall. Le nombre de malades dépassera 2000.
Comme brancardier, Valère Delrot est constamment au contact des personnes atteintes et le 27 décembre 1914, il est à son tour hospitalisé à l’École Lamarck.
C’est là qu’il décèdera le 11 janvier 1915.
Il sera inhumé deux jours plus tard au cimetière communal de Calais-Nord (section 2, rang 14, tombe n° 21).
Le 29 août 1922, sa dépouille sera transférée à Herchies où l’on peut lire son nom sur le monument aux morts près de l’église et sur le monument commémoratif du cimetière.
Selon le service des Archives de Jurbise, Valère Delrot est né le 8 mars 1889.
RépondreSupprimerSon père, Frédéric Delrot, né à Herchles le 7 mars 1862, était menuisier et demeurait à la Grand-Place ; sa mère, Céline Flament, était née à Herchies le 16 janvier 1869.
Valère Delrot était le petit-fils de Marie-Jeanne Rosalie Surin, née à Herchies le 18 juin 1838, y décédée le 27 décembre 1916, étant veuve de Télésphore Flament, décédé à Herchies le 14 avril 1880.
Valère Delrot avait un frère, Oswald Louis, né à Herchies, le 01 juillet 1896.
(informations communiquées par le service des Archives de Jurbise)