Antoine ROCQ

Volontaire de Guerre, disparu “ nous apprend l’inscription sur le monument aux morts d’Erbaut.
Malgré toutes nos recherches, nous n’en savons pas plus sur son parcours militaire : aucun dossier le concernant ne se trouve ni au Centre de documentation du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire à Bruxelles, ni au Flanders Field Museum d’Ypres. Nous ignorons donc dans quelle unité il a combattu, où et quand il a été tué, et bien entendu quelles sont les causes de sa mort.

Par contre, nous connaissons mieux sa famille.
Antoine Rocq est le cadet d’une famille de six enfants. Il est né à Erbaut le 24 mai 1888.

Son grand-père paternel, Désiré Rocq, né à Jurbise, le 13 mai 1805, y est décédé le 16 février 1889. Le 27 avril 1861, il avait épousé à Herchies Narcisse Defossez, née à Herchies le 15 août 1801 (les Defossez sont originaires de Brugelette).
Ils eurent deux garçons (Philigone Joseph et Florent) et quatre filles (Marie-Odile, Victorine, Aurélie et Stéphanie).
Philigone Joseph Rocq, né à Herchies, né à Herchies, le 27 juin 1841, était chauffeur-mécanicien. Il épousa, le 29 décembre 1875 à Herchies, Césarine Philippine Bilouez, née à Herchies, le 30 juin juin 1853.
Au début de leur mariage, le couple s’installe à Herchies et c’est là que Césarine met au monde ses trois premiers enfants :
• Elodie Césarine, née à Herchies le 5 novembre 1876 ;
• Servais Désiré Sylvain, né à Herchies le 5 novembre 1878 ;
• Antoine César Joseph, né à Herchies le 21 mai 1881, décédé à Erbaut le 4 mars 1886.
En 1882, Philigone et Césarine quittent Herchies et vont habiter Erbaut, au chemin de Jurbise (aujourd’hui rue de la Centenaire).
C’est là que naissent :
• Adeline Marie, née à Erbaut le 17 janvier 1883 ;
• Maurice Joseph, né à Erbaut le 7 mars 1884.
Malheureusement, c’est là aussi qu’ils perdront deux enfants : Elodie, le 29 mai 1885, et Antoine, le 4 mars 1886.
Quand naîtra leur dernier enfant, le 24 mai 1888, ils lui redonneront le prénom d’Antoine.

Nous avons vu ci-avant que la mère d’Antoine était Césarine Bilouez.
Elle était la fille aînée de Pierre Joseph Bilouez né le 14 octobre 1827 à Herchies, décédé le 20 octobre 1889, et d’Elodie Rose Lefebvre.
En fait, Césarine est née hors mariage, le 30 juin 1853. Elle était la fille de Pierre Lefebvre, meunier de la Plaquerie, moulin à vent en bois situé en haut de la Petite Vacresse (parcelle cadastrée section C n°368). Pierre Lefebvre avait construit ce moulin en 1792 comme l’atteste une inscription gravée sur bois de chêne et que Valère Bernard, notaire à Herchies et qui y fut bourgmestre de 1911 à 1936, a fait encastrer dans un meuble (le moulin a été détruit le 9 juillet 1906 ; voir Histoire de Herchies, par Valère Bernard).
Le 31 mai 1854, Pierre Joseph Bilouez épouse la fille du meunier et reconnaît Césarine. Il devient du même coup ouvrier-meunier chez son beau-père et en 1869, il deviendra meunier de la Plaquerie.
Entretemps le moulin a vu naître quatre enfants :
Jules en 1858 ; Sylvain en 1860 ; Joséphine en 1866 et Adeline en 1867.
Un petit dernier naîtra encore en 1871 : Hyacinthe.

Attirons tout spécialement l’attention sur la sœur de Césarine, Adeline Bilouez qui épousera Félicien Marin et qui donnera naissance à un fils : Charles Marin, mort au champs d’honneur, et dont le nom apparaît sur le monument aux morts d’Herchies, ainsi que sur une plaque commémorative au cimetière.

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