Geoges DUPRET

Georges Joseph DUPRET est né à Erbaut le 23 janvier 1886 ; il est le fils d’Omer DUPRET et de Juliette MORTIAU;
Au moment de la déclaration de guerre, il est célibataire et a son domicile à Louvroil (Nord, France) où il est agriculteur.
Il est incorporé comme soldat de 2ème classe (levée 1906, numéro de service : 131/53084) au 1er Carabiniers (2ème Cie de mitrailleurs « hotchkiss »).
Le 1er août 1914, son régiment est dédoublé pour former le 3ème régiment de carabiniers. Le 3 août, il est à Wavre et le lendemain, l'Allemagne envahit la Belgique.
Le 18 août, des Allemands sont signalés au nord de Gembloux ; son régiment y est envoyé mais ne rencontre pas d’ennemi. Ils partent alors pour Anvers et c’est là, les 24, 25 et 26 août, qu’il connaît son baptême du feu. Du 9 au 12 septembre 1914, il combat à Wackerzeel et Werchter. Le 29 septembre, il participe à des affrontements à Sneppelaer et le 7 octobre à Berlaere.
Durant la bataille de l'Yser, les Carabiniers sont engagés au Oud-Stuyvenskerke et dans les combats de la boucle de Tervate. Après ces combats, il ne reste que 47 officiers et 2345 hommes de troupes, soit la moitié de l'effectif ; 8 compagnies restent sans officiers.
Du 8 décembre 1914 au 14 février 1915, les Carabniers occupent le secteur de Dixmude. Début mars, ils sont en repos à la côte quand ils doivent gagner précipitamment le secteur de Noordschoote-Steenstraete où les Allemands attaquent lourdement le poste avancé de Drie Grachten. Georges Dupret, avec trois autres Carabiniers : Gustave Georges Paris (23/02/1897) d’Etterbeek , Louis Deridder (24/05/1893), clairon, d’Herfelingen et Charles Joseph Simon (14/02/1888) de Blaton. Ils installent leur mitrailleuse derrière l’église de Noordschote. C’est là que, le 15 mars 1915, la mort les attend : un obus les pulvérise. On ne retrouvera que des lambeaux de corps déchiquetés impossibles à identifier. Ursmar Vandevelde (Baudour) et Omer Leroux (Yves Gomezée) témoigneront du drame. On comprend dès lors qu’en 1920, les tombes restent introuvables lorsque la famille Dupret de Louvroil et le curé d’Erbaut, Fernand Cougnet, demandent le rapatriement des corps.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Erbaut.

Monument aux morts d'Erbaut

Note complémentaire :
Le père de Georges, Omer Dupret, cultivateur, était né à Erbaut le 27 mars 1864 ; Juliette Mortiau était née à Ghlin le 3 juillet 1861. Ils habitaient au Chemin d’Herchies à Jurbise (actuelle rue du Centenaire). C’est là que sont nés Georges et ses deux sœurs : Jeanne Omerine, le 16 décembre 1888 et Hortense, le 5 juin 1891. A une date non précisée (entre 1906 et 1914), la famille Dupret quitte Erbaut et va habiter Louvroil-lez-Maubeuge, au 214 de la rue d’Avesnes.
Hortense se mariera à Louvroil le 26 décembre 1921 avec Henri Jules Cortembos, de Braine-le-Comte (témoin au mariage : Désirée Jonniaux d’Erbaut) ; Jeanne Omerine se mariera à Louvroil le 27 août 1921 avec Roger Deligne de Neufmaison (témoin au mariage : Auguste Dupret de Jemappes, probablement un frère d’Omer).
(Louvroil registre mariage 1913-1922)

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