Né le 29 décembre 1894 à Jemappes, il est le fils de Jules Adolphe Jean Baptiste Ghislain COPPIN et de Joséphine Eugénie Hubertine GODEFROIT (ou GODEFROID).
Au moment de la mobilisation, il habitait Erbaut et était célibataire. Il rejoint, comme Volontaire de Guerre, le 13ème régiment de ligne, 2ème bataillon, 5ème compagnie, avec le grade de sous-lieutenant auxiliaire (n° de service : 7911).
En septembre, il est dans les environs de la position fortifiée d'Anvers. Il combat en première ligne à Termonde les 4 et 5 septembre. Presque toutes les maisons du centre ville sont détruites par le bombardement de l'armée allemande. Le panache de fumée de l'incendie est visible dans le Waasland et à Heusden, près de Gand. Lors d’une violente attaque des troupes ennemies, une partie des soldats belges se retrouve isolée. Afin de ne pas être fait prisonniers, ils gagnent la Hollande proche qui est neutre. Mais là-bas, Coppin apprend que, justement en raison de cette neutralité, les soldats, quelle que soit leur nationalité, sont internés dans des camps. Il décide alors de rejoindre l’armée belge pour reprendre le combat. Au prix de nombreuses difficultés, il traverse les lignes allemandes et retrouve son unité en avril 1915.
Septembre 1918 : la guerre touche à sa fin. Le groupe d'armées des Flandres est constitué afin de livrer LA bataille décisive. Ce groupe, composé de 12 divisions de l'armée belge, de la 2ème armée britannique et de la 6ème armée française, est placé sous le haut commandement du roi Albert lui-même. Une des premières missions est de reprendre les hauteurs de Kruiseke (entre Wervik et Geluwe) et la crête de Klerken (entité de Houthulst). C’est à l’est de cette crête que le sous-lieutenant Coppin tombera au champ d’honneur le 29 septembre 1918.
Il a d’abord été inhumé dans le cimetière militaire de Sint-Rijkers (près d’Alveringem), tombe 160. Le 19 novembre 1921, sa dépouille a été ramenée au cimetière communal de Jemappes à la demande de sa famille. Son nom figure sur le monument aux morts à Erbaut et sur une plaque commémorative au cimetière de Jemappes. Il a été décoré de la Croix de Guerre et de l’Ordre de Léopold.
Au moment de la mobilisation, il habitait Erbaut et était célibataire. Il rejoint, comme Volontaire de Guerre, le 13ème régiment de ligne, 2ème bataillon, 5ème compagnie, avec le grade de sous-lieutenant auxiliaire (n° de service : 7911).
En septembre, il est dans les environs de la position fortifiée d'Anvers. Il combat en première ligne à Termonde les 4 et 5 septembre. Presque toutes les maisons du centre ville sont détruites par le bombardement de l'armée allemande. Le panache de fumée de l'incendie est visible dans le Waasland et à Heusden, près de Gand. Lors d’une violente attaque des troupes ennemies, une partie des soldats belges se retrouve isolée. Afin de ne pas être fait prisonniers, ils gagnent la Hollande proche qui est neutre. Mais là-bas, Coppin apprend que, justement en raison de cette neutralité, les soldats, quelle que soit leur nationalité, sont internés dans des camps. Il décide alors de rejoindre l’armée belge pour reprendre le combat. Au prix de nombreuses difficultés, il traverse les lignes allemandes et retrouve son unité en avril 1915.
Septembre 1918 : la guerre touche à sa fin. Le groupe d'armées des Flandres est constitué afin de livrer LA bataille décisive. Ce groupe, composé de 12 divisions de l'armée belge, de la 2ème armée britannique et de la 6ème armée française, est placé sous le haut commandement du roi Albert lui-même. Une des premières missions est de reprendre les hauteurs de Kruiseke (entre Wervik et Geluwe) et la crête de Klerken (entité de Houthulst). C’est à l’est de cette crête que le sous-lieutenant Coppin tombera au champ d’honneur le 29 septembre 1918.
Il a d’abord été inhumé dans le cimetière militaire de Sint-Rijkers (près d’Alveringem), tombe 160. Le 19 novembre 1921, sa dépouille a été ramenée au cimetière communal de Jemappes à la demande de sa famille. Son nom figure sur le monument aux morts à Erbaut et sur une plaque commémorative au cimetière de Jemappes. Il a été décoré de la Croix de Guerre et de l’Ordre de Léopold.
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| Monument aux morts d'Erbaut |
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| Plaque commémorative au cimetière de Jemappes |
1) Jules, le père de Joseph Coppin, était né vers 1864 ; il était boulanger-pâtissier à Jemappes ;
2) La famille Coppin a habité Erbaut, au n° 12 de la rue de Jurbise (devenue depuis 80, rue de la Centenaire) ;
3) Au Centre de documentation du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire à Bruxelles, le dossier de Joseph COPPIN a disparu.
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